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Techniques financières en Finance Islamique et Tunisie

10 Juin 2013 , Rédigé par Processus & Synergies Publié dans #Gestion & PME

a) Zitouna Takaful : avant les soukouks islamiques, la panoplie de produits financiers islamiques est en train de prendre place aussi sûrement et finement que l’a été l’idée de l’islam politique dans des pays comme la Turquie et ensuite en Tunisie, Egypte et Libye  http://goo.gl/3R9gb
  b)  Banque Zitouna : http://goo.gl/9FcWM
Favoriser l’accès de la Tunisie aux mécanismes de la finance islamique
  c)  L’assurance islamique en Tunisie : http://goo.gl/uSYRS
 le bon ménage de l’économique et du religieux 
___________________________________________________________
La présentation très pédagogique de la Finance Islamique par la Banque tunisienne  Zitouna,

zitouna recrutement  http://bit.ly/8ZFgm2

 

permet de comprendre 5 techniques financières

 

   1) La Mourabaha http://bit.ly/9VRgGr

  • est un contrat incluant l’acquisition et la vente d’un bien au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre la banque et le client. (البيع بربح معلوم).
  • Banque Zitouna achète le bien qu’elle revend à terme à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties.
  • Cette marge de profit peut consister en un montant fixe ou en un pourcentage du coût d’acquisition initial dudit bien.

La Mourabaha est un mode de financement proposé par Banque Zitouna aussi bien pour les Clients particuliers qu’à ceux des Entreprises pour le financement :

  • De l’immobilier ;
  • De véhicules de tourisme, utilitaires et industriels ;
  • Des Besoins d’exploitation : stocks, matières premières, produits intermédiaires…;
  • D’Equipements à usage professionnels et / ou privés

  mourabaha

   2) l' Ijara  http://bit.ly/9O6yv8

  • Il s’agit d’une location, le cas échéant avec une option d’achat du bien à terme.
  • Sous la transaction Ijara, la banque (référée comme Mu’jir) achètera le bien immobilier tel que sollicité par le client (référé comme Must’ir) et donne au client le droit de l’utiliser et d’en bénéficier pour une période de temps prédéterminée et en contre partie le client paye un loyer convenu d’avance (référé comme ujrah).
  • Le bien immobilier reste la propriété de la Banque vu que seul l’usufruit, c'est-à-dire le droit de l’usage, est transféré au locataire.
  • L’ijara peut être définie comme la jouissance de l’usufruit déterminé avec une marge connue pour une durée établie.

ijara.jpg

  • 3) La Moudharaba http://bit.ly/cSchau
  • est un contrat entre 2 parties. Une partie nommée « Bailleur de fond » ou « Rab Al Mal » met à la disposition de la 2ème partie, appelée « Gestionnaire » ou « Moudhareb » ses fonds.
  • Ce dernier se charge de les gérer, tout en définissant au préalable une clé de répartition des bénéfices à réaliser.
  • Les profits sont partagés in-fine selon un ratio préétabli.
  • Semblable à une société en commandite (article 67 du CSC Tunisien).
  • La banque peut jouer le rôle de Moudhareb en utilisant les fonds des déposants dans divers projets. (Moudharaba restrictive /Libre).

  moudharaba-1.jpg      moudharaba-2.jpg

   4) La Moucharaka  http://bit.ly/a9IdAK

est un contrat d’association entre 2 parties ou plus dans le capital d’une entreprise, un projet ou dans une opération.

 Les profits réalisés sont répartis selon la clé de répartition une clé de répartition prédéterminée.

Dans l’éventualité d’une perte, celle-ci est supporté par les parties au prorata du capital investi.

En offrant ce type de contrat, Banque Zitouna compte sur la moralité du client, sur une relation de confiance et la rentabilité du projet ou de l’opération.

 

moucharaka.jpg

   5) L’Istisna’a   http://bit.ly/b1HuEo

est défini comme un contrat de vente entre « l’Acquéreur final » ou « Al Mustasni’ » et « le vendeur » ou « Al Sani’ ».

Ce dernier entreprend de manufacturer ou acquérir un bien, objet du contrat, nécessitante un processus de fabrication.

Le vendeur s’engage donc à acheter les matières premières, fournir le travail nécessaire et à livrer le bien fabriqué conformément à la description prédéfinie des caractéristiques dudit bien.

Le prix de vente et les modalités de paiement sont convenus et fixés lors de la signature du contrat.

Le règlement peut se faire lors de la conclusion du contrat, par acomptes ou à une date précisée dans le futur.

                

istinaha.jpg

 

islamicfinance.gif

http://0z.fr/8JLdG 

  On trouvera avec le lien,ci-dessus

des informations sur le SUKUK

 

fr-islm.jpg

jeudi 28 octobre 2010 http://bit.ly/bkYgHz  à PARIS

book.jpg

On se souvient, historiquement, que les 3 grandes religions monothéistes,

s'opposaient au prêt à intérêt.....   

  Selon Me Chucri Serhal,

avocat à Paris ( Finance islamique à la française : page 209 )

il n'existe aucune obligation de désigner la Chari'a, comme loi applicable à un financement. http://0z.fr/8JLdG

Selon lui, l'Islam reconnait la liberté contractuelle des parties

et,par conséquent, impose le seul respect de ses règles et principes .

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