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Jacques Salomé et le retour au «je» , sans klaxon

5 Décembre 2016 , Rédigé par Processus & Synergies Publié dans #Communication

Dans une relation de non-dépendance, chacun est responsable à son bout de la relation
et apprend ou s'engage à se comporter en cohérence avec cette responsabilité.

Je prends conscience de la responsabilité de
:

     
 ce que je dis.
 ce que j'exprime.
 ce que je ressens.
 ce que je fais.
 et surtout de ce que je fais avec ce qui me vient de l'autre !


J'invite l'autre à prendre conscience de la responsabilité de :

  
 ce qu'il dit.
 ce qu'il exprime.
 ce qu'il ressent.
 ce qu'il fait.
 et aussi de ce qu'il fait avec ce qui vient de moi !


JE suis RESPONSABLE de la façon dont
JE REÇOIS ce qui vient de L'AUTRE.
C'est moi seul qui donne SENS
au MESSAGE que je reçois.

L'AUTRE est RESPONSABLE de la façon dont
IL REÇOIT ce qui vient de MOI.
C'est lui seul qui donne SENS
au MESSAGE qu'il reçoit.


  Je peux être co-auteur de mes relations
quand je dispose d'une autonomie affective,
matérielle et spirituelle suffisante.


http://www.j-salome.com


A force de délivrer des missives négatives, nous «dévitalisons» nos relations.
Klaxon-19882.jpgC'est sa célèbre théorie du Klaxon:... tu-tu-tu.
 Au lieu d'encaisser une rafale de reproches
 «tu» es en retard,
 «tu» n'écoutes rien
 
salome.jpgJacques Salomé prône le retour au «je»
et la symbolisation:
écrire sur un papier le mot blessant et l'offrir à son agresseur.
«Je te rends ton message négatif. Je ne le garde pas chez moi
C'est simple, parfois simpliste, c'est valable pour tout, le couple, les enfants, les collègues, et ça fait un malheur


Quels conseils donneriez-vous alors aux parents ?

Une liste de balises ?
Bien sûr.
J’appelle ça des “règles d’hygiène relationnelles”.
 L’homme a mis trois quarts de siècle à apprendre à se laver les dents deux fois par jours.
Mon rêve serait que l’on apprenne, par exemple,
 à ne pas parler “sur l’autre”,
que l’on cesse de dire à l’enfant :
 “Tu as vu ! Ton frère, lui, a fait ses devoirs. Et puis, tu n’as pas fait ton lit !”

Ne pas pratiquer la fameuse relation klaxon tu-tu-tu.
Pour pouvoir parler à l’autre, il faut que je sache me définir et parler à la première personne.
Ne pas dire :
 “Tu n’en as pas assez de cette télé débile ?”,
dire plutôt :
“Moi, je ne trouve pas que cette émission soit bonne pour toi.”

Mais pour pouvoir se positionner devant l’autre, il faut d’abord être capable - et accepter de prendre le risque - de se définir soi-même.

L’une de mes filles sortait avec un loubard, un vrai, un teigneux.
J’ai dit : “Je n’accepte pas que ce garçon vienne dans cette maison. -
Mais, Papa, tu ne vas quand même pas me dicter qui je dois aimer ! 
Je ne te parle pas de ça.
Tu as des sentiments pour lui, je l’entends.
 Ce n’est pas de lui que je te parle, c’est de toi et de la relation entre lui et toi :
je ne la sens pas bonne pour toi et je ne veux donc pas y collaborer.
” Plus tard, elle m’a dit :
“Papa, heureusement que tu as réagi comme ça. Sinon, je m’embarquais pour des années d’enfer.”
 Ce type de positionnement m’a valu beaucoup d’échos.

Quand un enseignant, par exemple, se définit, il y a évidemment une réaction à l’autre bout de la relation.
Combien de fois, ils partent en claquant la porte :
 "Ouais, tu ne comprends rien, on ne peut pas discuter avec toi !”
En ce cas, rester sur son autodéfinition, qui est puissante.
 Le jeune a alors devant lui quelqu’un qui n’est pas un modèle,
mais qui a une consistance telle qu’elle lui permet, à lui, de se définir.


 

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